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Surveillance de masse et StopCovid
On comprend les peurs d'une manipulation des citoyens face aux challenges que nous impose le Sars 2. Le gouvernement a annoncé qu'il fait travailler ses équipes sur une application mobile nommée StopCovid. Elle se contentera en tout bien tout honneur de tracer sur un délai de quelques jours (une durée contrôlée pas supérieure à deux semaines) le signal produit par les mobiles des citoyens avec lesquelles la personne a été en contact très proche. On retrouve le principe de la distanciation sociale chère à Facebook qui travaille sur des sujets proches.
Il est important d'autoriser la politique que les pouvoirs publics ont proposé aux Français, c'est-à-dire ne plus permettre aucun aller et venu et un confinement approprié, ce qui s'est révélé utile pour récupérer l'espoir dans la fin du désastre. La méthode à l'origine de StopCovid consiste en savoir utiliser la technologie du Bluetooth qu'on trouve sur la plupart des smartphones, pour suivre avec brio et à toutes les étapes les interconnexions sociales des citoyens qui auront téléchargé l'ensemble des solutions mobiles sur lesquelles ont travaillé les experts gouvernementaux.
Pour de nombreux citoyens, accepter une telle invasion dans le champ privé sous l'alibi de santé publique s'apparente complètement à une surveillance de masse se mettant en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19. En réalité le logiciel de pistage global des citoyens sera chiffré et les résultants parfaitement cryptés dès qu'elle aura été mise en oeuvre par les spécialistes du gouvernement français. Les autorités veulent se lancer, sans être garanti que cette appliction réussisse à contenir la pandémie.
Deuxièmement beaucoup de consultants en privacité ne comprennent pas les enjeux de cette manière, piur eux c'est Big Brother. Si quelqu'un est touché par le coronavirus, il sera capital que la solution logicielle prévienne immédiatement chaque citoyen ayant été en contact avec lui, pour arrêter la pandémie. Comme on s'y attendait le projet a donné une énorme indignation chez les journalistes et certains universitaires. A Singapour le logiciel du gouvernement singapourien s'appelle TraceTogether, il est bien entendu téléchargeable, il permettra (on l'espère) d'identifier une solution à l'épidémie.
Tout ceci a eu lieu séance tenante, sans beaucoup de concertation, sachant qu'aucun test n'affirme une capacité à améliorer un résultat de cette manière. Une telle solution représenterait une indéniable mutation qui particulièrement fait voler en éclat nos valeurs. Avouons-le, StopCovid dans l'esprit des pouvoirs publics a vocation à être un progiciel complémentaire fonctionnant en plus du dépistage et du port du masque. La lutte contre la propagation du coronavirus ne peut se faire que sur plusieurs fronts. Les collaborateurs du gouvernement préparent même un ensemble de progiciels de tracking basés sur les interactions sociales des citoyens, toujours pour enrayer la pandémie de Covid-19.
De nombreux experts dominent les débats sur les libertés individuelles et s'affolent carrément comme si on était dans Fahrenheit 51. Surtout ils influencent les pouvoirs publics qui observent diverses possibilités de retour en arrière face à la bronca. Aux buts éthiques de intensifier la surveillance générale s'ajoutent des objectifs politiques qui favorisent la privacité des citoyens. D'après les experts l'application mobile ne tracera pas les déplacements de chaque citoyen, ce ne serait ni approprié ni bien compris. A partir du moment où beaucoup de de citoyens ont compris le concept d'être espionnés, on évite les préoccupations. Au final si l'application StopCovid repose sur le pistage digital des malades, est-elle une parfaite nouvelle pour les citoyens? Non visiblement. Différentes voix ont proclamé qu'au contraire c'est une géante erreur de la part le gouvernement français.
11 avril 2020
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